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Investir ses liquidités excédentaires par le biais de l'entreprise

Ariane Joris - Head of Estate Planning
L’investissement par le biais de sa société suscite un grand intérêt auprès des dirigeants d’entreprise. Le principal moteur de cette évolution ?  L’augmentation des réserves de liquidités disponibles, conjuguée à un (très) faible rendement, voire… à un rendement négatif de cet excès de trésorerie. Transformer ces liquidités en investissement s’avère donc une alternative dès plus pertinente.

Un large éventail de possibilités

Pour se faire, tout comme pour un  investisseur privé, l’entrepreneur  peut choisir parmi un large éventail de possibilités d'investissement, allant des placements classiques  (fonds de placement assurance-vie, …) à des instruments plus alternatifs (art, old timers …), chacun ayant ses propres caractéristiques (en termes de liquidité et de risque).

Choisir le bon instrument d'investissement

Un facteur décisif qui guidera ce choix est celui qui influencera le rendement net espéré.  Sans surprise, il s’agit de la fiscalité.
Les charges fiscales peuvent en effet (lourdement) peser sur le rendement et doivent donc être prises en considération dans le cadre d’une comparaison. Et elles sont nombreuses : impôt des sociétés, précompte mobilier, taxe sur les opérations de bourse, taxe annuelle sur les comptes-titres, …

Investir par l'intermédiaire de la société ou à titre privé ?

La question qui se pose dès lors est de savoir s'il ne serait pas plus intéressant d'investir ces fonds disponibles en tant que particulier. Elle n’est évidemment pertinente que lorsqu'il est clair que ces fonds ne seront pas (éventuellement) réinjectés dans les activités opérationnelles de l'entreprise.
La clé de la réponse à la question réside à nouveau dans la fiscalité. Le rendement brut, la liquidité, le profil de risque et les autres caractéristiques inhérentes à un instrument d'investissement sont identiques selon qu’on y investit en privé ou en société. En revanche, les règles fiscales, elles, sont bien différentes. Dans ce White paper, nous analysons cet impact fiscal à travers quelques exemples concrets.
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