Banques centrales : la banque centrale norvégienne relève ses taux
Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a laissé entendre que la banque pourrait commencer à réduire le montant de ses achats d'obligations en novembre (actuellement 120 milliards par mois). Le programme pourrait ainsi prendre fin au milieu de l'année prochaine. Une crise du plafond de la dette pourrait retarder les projets de « tapering » (réduction progressive de la politique d'assouplissement monétaire) de la Fed fin octobre. La nouvelle prévision médiane des gouverneurs de la banque centrale (« dot plot ») montre que le taux directeur pourrait être rehaussé plus tôt que prévu. Les attentes des membres du FOMC par rapport à un possible premier rehaussement des taux en 2022 sont équitablement réparties.
De son côté, la Banque centrale européenne a annoncé qu'elle allait freiner les rachats accélérés d'obligations effectués depuis mars. Les achats dans le cadre du programme PEPP (lancé en raison de la pandémie) devraient retomber à 70 milliards d'euros par mois, contre 80 milliards ces derniers mois. Une décision sur la fin du programme PEPP est attendue en décembre.
La banque centrale norvégienne a, sans surprise, relevé son taux directeur (de 0,25 %). La Norvège est ainsi le premier pays occidental à rehausser ses taux depuis le début de la pandémie.
Au niveau des marchés émergents, plusieurs pays ont également relevé leurs taux. Une décision guidée par la hausse de l’inflation en Amérique latine (Brésil, Paraguay).