Marchés d’actions : volatilité extrême
Le 19 février n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. À cette date-là, le S&P500 et le Stoxx600 battaient encore de nouveaux records historiques. À peine un mois plus tard, les marchés d'actions affichaient une baisse d’environ30 %, le recul le plus important jamais enregistré sur une si courte période. À la fin du mois de mars, les bourses ont réussi à récupérer une petite partie de leurs pertes, mais les trois premiers mois de l’année se sont terminés sur la plus mauvaise performance enregistrée depuis le quatrième trimestre de 2008, en pleine crise financière. Durant ce mois, le S&P 500 a enregistré en une séance sa plus forte baisse (-11,98 % le 16 mars) et sa plus forte hausse (+9,4 % le 24 mars) depuis plusieurs décennies. Les mesures de confinement vont provoquer une récession globale, alors que le Covid-19 se propage dans le monde entier. L'effondrement du cours du pétrole à la suite de la rupture du pacte de l’OPEP+ a ajouté une pression supplémentaire sur les bourses. 2020 devait être l’année de la reprise des bénéfices des entreprises, mais les investisseurs s’attendent à présent à de fortes baisses, ainsi qu’à l’annulation des dividendes et à la suspension des programmes de rachat d’actions propres. Au niveau sectoriel, les plus mauvaises performances ont été enregistrées par les secteurs de l’énergie, des compagnies aériennes et du tourisme. La technologie, la pharmacie et les biens de consommation ont quant à eux limité les dégâts.