Marchés d’actions : baisse des actions
En janvier, les marchés américains ont chuté de 5,6 % en euro. Les autres régions du monde ont surperformé les actions américaines en janvier, les bourses européennes cédant 3,6 % et les actions émergentes reculant de 1,3 %. D’un point de vue sectoriel, le secteur de l’énergie était le seul secteur en territoire positif depuis le début d’année aux Etats-Unis. En Europe, les secteurs financiers, des services de communication et de l’immobilier ont également pu tirer leur épingle du jeu. En revanche, les valeurs technologiques ont sous-performé les indices le mois dernier. Le NASDAQ était en recul de 7,6 % en euro. L’indice S&P 500 a subi en janvier son plus fort recul mensuel depuis mars 2020. La performance des actions dites « de valeur » fut nettement supérieure aux actions dites « de croissance ». Les grandes entreprises technologiques américaines ont chuté dans l'ensemble, dont Amazon (-10,3 %), Microsoft (-7,5 %) et Meta Platform (-6,9 %). Tesla (-11,4 %) et Netflix (-29,1 %) ont également subi d’importantes baisses.
Le pivot de la politique monétaire américaine et la rapidité et l'ampleur de la remontée des rendements obligataires qui a suivi ont exacerbé les préoccupations de longue date concernant la valorisation de certaines poches les plus risquées du marché. Alors que la politique monétaire a fait la une des journaux, les inquiétudes concernant l'affaiblissement du soutien de la politique budgétaire ont été signalées comme un autre problème. Le ralentissement des indicateurs à haute fréquence, en partie imputable à Omicron, a également pesé sur le sentiment. Enfin, les tensions géopolitiques élevées ont également impacté négativement le sentiment des investisseurs le mois dernier.
La publication des résultats des entreprises n'a pas apporté de répit significatif en janvier, même si les bénéfices de l'indice S&P500 semblaient bien partis pour connaître un quatrième trimestre consécutif de croissance de plus de 20 % au quatrième trimestre et que les entreprises d'un large éventail de secteurs ont continué à mettre en évidence la solidité de la demande. Les pressions persistantes sur la chaîne d'approvisionnement et les prix des composants ont continué à faire la une. Les pressions salariales ont également fait l'objet d'une attention accrue et un certain nombre d'entreprises, dont certaines grandes banques, ont été examinées de près pour avoir publié des dépenses plus élevées. L'affaiblissement de la dynamique de révision des bénéfices a été un facteur négatif pour les bourses.
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MSCI EMU NR | -3.5% | -2.1% | -3.5% | 19.5% |
MSCI EUROPE NR | -3.2% | -0.4% | -3.2% | 22.0% |
MSCI USA NR | -4.3% | 0.1% | -4.3% | 30.5% |
MSCI JAPAN NR | -3.7% | -2.6% | -3.7% | 5.7% |
MSCI EM. MARKETS NR | -0.5% | -1.0% | -0.5% | 0.5% |
MSCI AC WORLD NR | -3.5% | -0.4% | -3.5% | 22.7% |