20.10.20226 min
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Kunstuur : élever l'art au rang d'expérience narrative
Hans Bourlon, CEO de Studio100 (compagnie de production belge qui produit des films et des émissions de télévision pour la jeunesse), repousse les limites du monde de l'art. Avec son frère Joost, il a conçu un projet unique : « Het Kunstuur ». Nous avons rencontré les frères Bourlon et nous avons également demandé à nos collègues Hugo Lasat (CEO), Sabine Caudron (Head of Private Banking) et Gilles Samyn (président du conseil d’administration) de réagir après avoir visité l'exposition. Une chose est sûre : Kunstuur et Degroof Petercam partagent clairement la même vision de l’art.
La passion de l'art
« Notre grand-père (Jozef De Bie) était peintre », explique Hans Bourlon. « Il vivait à côté de chez nous et nous a inspirés, mon frère Joost et moi, par son travail dès notre plus jeune âge. D'où notre passion pour l'art. À 60 ans, j'ai donc eu envie d’organiser un projet novateur pour l'art et donner forme à ma passion. Vous savez comment ça se passe lorsque vous visitez un musée : vous passez devant une œuvre et vous ne pouvez l'appréhender que dans une seule dimension. Nous voulions proposer quelque chose de différent. Sur environ 300 œuvres, nous en avons sélectionné une trentaine que les visiteurs peuvent découvrir en une heure. Ce que nous faisons est donc unique dans le monde de l'art : les histoires que nous racontons avec les œuvres attirent votre attention et réveillent votre imagination. Grâce à la narration, à la musique, à l'éclairage et aux techniques visuelles et théâtrales, nous produisons une image et des sensations réelles. Cela débouche sur une véritable expérience qui reste gravée dans votre mémoire. Nous exposons également des œuvres d'une large période, de 1850 à 1950. La sélection, provenant en partie de musées et en partie de collections privées, constitue également un ensemble d'œuvres exceptionnelles. Par exemple, nous sommes heureux d’exposer Valerius de Saedeleer parce qu'il évoque une certaine nostalgie dans le public. À l'époque, on pouvait encore s'allonger sur le dos dans l'herbe sans se soucier du monde. Il n'y avait pas d'embouteillages. Cela évoque une certaine atmosphère chez les gens et nous renforçons cela avec des histoires qui les relient. Même si ce concept fonctionne et qu’il y a un bon échange avec les différents musées, cela n’est pas toujours suffisant. C’est pourquoi le soutien de Degroof Petercam est plus que bienvenu. Un choix logique car les clients de la banque aiment l'art et possèdent leur propre collection. L'exposition offre l’opportunité de se rencontrer. Cela correspond parfaitement à la philosophie de la banque. Le résultat est une situation win-win pour Kunstuur et Degroof Petercam.
À 60 ans, j'ai donc eu envie d’organiser un projet novateur
pour l'art et donner forme à ma passion.
Hans Bourlon, CEO de Studio100
Un hobby devenu incontrôlable
« J'ai toujours la boîte de peinture de mon grand-père. Son travail et son immense collection de livres d'art de l'école de Laethem, entre autres, continuent de nous inspirer », confirme Joost Bourlon. « Aujourd'hui, Kunstuur est surtout un hobby qui a échappé à tout contrôle. Tout a commencé au printemps 2018, lorsque Hans m'a convaincu de participer à un appel d'offres public à Malines. Notre offre a été retenue. Entre-temps, Kunstuur en est déjà à sa quatrième édition et nous sommes présents à Malines, Hasselt et bientôt Roeselare. J'ai également estimé qu'il était important de soutenir les organisations caritatives. C'est ce que nous avons constaté à Malines avec l'asbl Sjarabang, qui veut aider et intégrer les personnes handicapées par l'art. Les œuvres ainsi créées sont vendues publiquement et cela génère beaucoup de revenus pour le fonctionnement de l'association sans but lucratif. C'est comme ça qu'on aime le voir. En définitive, Kunstuur est un projet à but non lucratif par lequel nous voulons contribuer à une société meilleure.
Kunstuur est un hobby qui a échappé à tout contrôle.
Joost Bourlon, coordinateur de Kunstuur
Le terrain de jeu de l'art
Hugo Lasat, CEO de la Banque Degroof Petercam, ne s'en cache pas : « J'ai beaucoup apprécié Kunstuur. C'est une histoire bien ficelée, une véritable expérience, captivante du début à la fin. La période des œuvres - de 1850 à 1950 - coïncide également avec la naissance et la croissance de notre banque. L'intérêt pour l'art a toujours été présent, en partie grâce à l'interaction avec nos clients et à leur intérêt. Beaucoup ont de belles collections. En tant que maison de confiance pour la gestion de patrimoine, nous guidons nos clients à travers les différentes étapes de leur vie, à différents niveaux. Cela va au-delà de l'aspect purement financier. Par exemple, nous structurons le patrimoine au niveau familial, puis, en tant qu'entreprise, vous entrez automatiquement sur le terrain de l'art. Nous soutenons nos clients avec une collection et ceux qui ne la connaissent pas encore, nous les mettons en relation avec l'art. C'est une position très privilégiée. De ce point de vue, il est donc logique que nous soutenions un projet comme Kunstuur. Il s'agit d'un projet à long terme, qui s'inscrit parfaitement dans notre philosophie. Cela nous permet de rencontrer nos clients ayant des intérêts communs. En outre, il s'inscrit dans notre perspective entrepreneuriale, c'est un projet créatif qui apporte également une valeur ajoutée à la société. » Gilles Samyn, président du conseil d’administration, rejoint le CEO : « Impressionnant. La combinaison entre le physique et le numérique, la musique, les histoires, tout s'accorde à merveille. On s'implique très directement dans le tableau, l'artiste et l'histoire racontée. C'est très particulier. Le soutien à l'art et aux expositions comme le propose Kunstuur, mais aussi, par exemple, le musée d'Ixelles et Antica Namur, est important pour nos clients. Dans ce domaine également, nous voulons stimuler leurs intérêts et les aider à aller de l'avant. »
Work Rik Wouters 'Portrait of Rik Wouters with palette in blue' (1912) and 'Nel nude in wicker chair' (1911).
Nos activités nous amènent automatiquement sur le terrain de jeu des arts.
Hugo Lasat, CEO
En visitant Kunstuur, vous êtes directement impliqué dans le tableau,
l'artiste et l'histoire racontée. C'est très particulier.
Gilles Samyn, Président du conseil d’administration
La banque privée et l'art
Sabine Caudron, responsable de la banque privée, revient également sur sa visite de l'exposition. « Concept fantastique », déclare-t-elle sans hésiter. « Vous êtes aspiré par l'histoire. Vous finissez par vivre les différentes œuvres d'art de manière très différente de ce à quoi vous êtes habitué. Je connais l'art depuis l'enfance, mais c'est vraiment une expérience merveilleuse. Notre banque soutient Kunstuur pour cette raison précise : l'exposition capte l'imagination et rapproche l'art des gens. Cet événement s'adresse à un large public et contribue à une société meilleure, mais il répond en même temps à l'intérêt de nos clients. L'art fait partie du patrimoine. Notre département Art Advisory aide les clients à transmettre leur patrimoine et donc aussi une collection. Parfois, nous pouvons conseiller sur l'achat de pièces spécifiques ou nous aidons nos clients à commencer une collection. Comment puis-je commencer ? Quelles œuvres vais-je acheter ? Etc. Le monde de l'art est un monde à part et là aussi, nous pouvons montrer le chemin à nos clients. Kunstuur est donc une occasion idéale pour rencontrer nos clients et trouver des solutions à partir de cet intérêt commun. Tout s'accorde parfaitement. »
L’art fait partie du Private Banking.
Sabine Caudron, Head of Private Banking
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